Dès le 1er janvier 2026, le tarif bihoraire évolue pour mieux coller aux réalités énergétiques du réseau. Concrètement, une nouvelle plage d’heures creuses sera ajoutée chaque jour entre 11h et 17h, en plus de celles déjà existantes la nuit (22h à 7h). Et ce, 7 jours sur 7 ! Le week-end ne sera plus entièrement en heures creuses : il suivra désormais le même découpage que les jours de semaine.
⚡ Le tarif bihoraire change : que faut-il retenir pour 2026 ?
Ce changement est automatique : aucun réglage à prévoir, que vous ayez un compteur électromécanique ou communicant. Seules les personnes ayant désactivé la fonction communicante de leur compteur digital seront contactées par leur gestionnaire de réseau.
🌍 Pourquoi ce changement ? Une réponse à la transition énergétique
Le réseau électrique évolue rapidement. Avec l’essor des énergies renouvelables (solaire, éolien), la production devient plus intermittente et décentralisée. Parallèlement, nos usages se transforment : voitures électriques, pompes à chaleur, climatiseurs… tout cela augmente la demande, souvent concentrée aux mêmes heures.
L’objectif ? Répartir la consommation sur la journée, éviter les pics de demande (matin et soirée), et inciter à consommer quand l’électricité verte est disponible. Résultat : un réseau plus stable, des coûts maîtrisés et une transition énergétique facilitée.
🔄 Quelles habitudes adopter pour consommer malin ?
Pas besoin de tout chambouler, mais quelques ajustements peuvent faire la différence. L’idée est de déplacer un maximum de consommations vers les heures creuses (11h-17h ou 22h-7h), sans trop de contraintes :
- Chauffage électrique ou pompe à chaleur : chauffer la nuit ou l’après-midi si l’isolation est bonne.
- Chauffe-eau : programmer le boiler pour fonctionner en heures creuses.
- Voiture électrique : recharger la nuit ou en journée.
- Lave-linge, sèche-linge, lave-vaisselle : les faire tourner en dehors des heures de pointe.
Et pour maximiser les économies, on combine trois leviers : 🕰️ Flexibilité (consommer au bon moment) 🧘 Sobriété (éviter les gaspillages) ⚙️ Efficacité (utiliser des appareils performants)
👥 Qui est concerné ? Et qu’en est-il des cas particuliers ?
Ce changement touche tous les consommateurs raccordés au réseau basse tension avec une puissance inférieure à 56 kVA. Pour les puissances supérieures, seuls les compteurs sans mesure de prélèvement (type YMR) sont concernés.
Si vous bénéficiez du tarif social, les nouvelles plages s’appliqueront aussi à vous. Il faudra donc adapter vos usages pour continuer à en tirer profit. Même chose pour les compteurs à prépaiement : soyez attentif aux nouveaux horaires, notamment le week-end.
Ce nouveau découpage horaire est une opportunité : consommer mieux, au bon moment, et à moindre coût.
Attention ! Du changement également du coté de la tarification des fournisseurs ?
En plus du monohoraire (qui reste) et du bihoraire (dont les heures changent), deux nouveaux types de tarifs font leur apparition :
- la tarification incitative (pour la partie « frais de réseau ») en Wallonie ;
- la tarification dynamique (pour la composante « énergie »).
Quand on a la possibilité de piloter avec précision ses appareils électriques et de déplacer un volume suffisant de puissance (en kW), il est possible d’atteindre des économies substantielles sur la facture. Mais il faut être sûr de son coup, surtout avec les tarifs dynamiques.


